Conte de l'etoile

Conte de l'étoile

Il était une fois une étoile
loin loin de la Terre était son domaine.
Avez-vous déjà vu les monstres de votre imaginaire ?
Ils sont tous rassemblés dans l'espace, depuis que l'Atlantide a été engloutie et les royaumes de Cham soumis.
l'autorité, la folle
celle qui veut tout explorer
celle qui nous a enfermés dans ses bras empoisonnés.
Elle a tout pris. Elle a voulu éclairer tout l'univers et éteindre la nuit.
Mais c'est impossible, et toujours les monstres se cachent dans l'obscurité.
Savez-vous pourquoi ?
Parce qu'ils sont avec Dieu :
dans votre être le plus profond.
Auparavant, les hommes étaient aussi des Dieux immortels.
Fatigués de cette immortalité, ils sont allés voir Brahma. Celui-ci a réfléchi où cacher cette divinité, sachant que l'homme, une fois perdue la lumière de la vérité, retournerait la chercher où qu'elle soit.
Il a donc décidé de la cacher en eux, et a ensuite remis aux hommes les pieds sur Terre.
Ayant perdu cette divinité, ils n'ont plus rien contrôlé, du moins en-dedans d'eux-mêmes, et les monstres ont pris le pouvoir à l'intérieur.
Mais Dieu n'était-il pas lui aussi à l'intérieur de l'homme ?
Devant rester caché, c'était l'impératif catégorique de Brahma, il est resté passif.
Pour donner une distraction à leurs proies, les monstres ont fait chercher à l'homme leur divinité, et l'ont emmené partout, l'ont brisé.
Ils sont allés chercher sur terre, sur tous les continents, puis dans la mer, dans tous les fonds marins. De nouveaux continents sont donc apparus, mais n'ont jamais étanché cette soif. Toute la Terre a été explorée : même, des esclaves, fouettés par des tentacules immondes, se sont enfoncés dedans pour découvrir ses secrets.
Ils se sont ensuite tournés vers l'espace.
En même temps ; ils ont cherché ce retour aux sources dans le progrès, les inventions folles, et l'accumulation de bouts de métal ronds.
Et bien sûr, ils se sont perdus dans des combats infinis entre eux, alors que c'était à l'intérieur d'eux-mêmes que le tyran régnait. Il avait même perverti les quelques manifestations extérieures que la divinité intérieure s'était enfin autorisée à effectuer, et les tentacules ont fermé les yeux des fidèles.
Ils sont tous morts
et d'autres sont nés
et c'était toujours la peur qui les faisait avancer.
Seules les étoiles à la juste distance ont su voir, de leur point ni trop élevé ni trop bas, les lueurs sous les tentacules.
Rien n'est perdu
Un fakir à demi-nu sous ses lunettes rondes, a arraché ces cordes gluantes et grouillantes,
sans violence.
espoir.


Mais personne n'a écrit encore la fin de cette histoire, car tout est mêlé. « Le ver est dans le fruit, le réveil dans le rêve. », et chacun ne peut devenir un dieu immortel, ni tous s'enfuir.
L'individu bon prend ses racines dans son entourage, et ne peut vivre sans.
le mal est né du mélange du bon et du collectif.
cercle.
et autour de l'arbre, il pleut des pluies acides.